Perçue hier comme un risque pour le développement de la ville, aujourd’hui, la nature « sauvage » devient, par le biais des espaces verts, un outil indispensable de renouvellement et de préservation de la Planète.
Fini les pesticides
Avec le vote par l’Assemblée nationale, le 23 janvier 2014, de la loi interdisant l’usage de pesticides dans les espaces verts publics à partir de 2020, la Ville a engagé depuis plusieurs années une démarche vers le zéro phyto.
Perçue hier comme un risque pour le développement de la ville, aujourd’hui, la nature « sauvage » en devient par le biais des espaces verts, un outil indispensable de renouvellement et de préservation de la planète. La Ville s’inscrit dans le développement durable en appliquant la gestion différenciée.
Pour une gestion raisonnée
La gestion différenciée consiste à pratiquer un entretien adapté des espaces verts selon leurs caractéristiques et leurs usages, c'est-à-dire de ne pas appliquer à tous les espaces la même intensité ni la même nature de soins. Il s’agit de mettre en œuvre le bon entretien, au bon endroit, tout en apportant une réponse à plusieurs enjeux :
Enjeux environnementaux
- préserver la biodiversité des espaces naturels ;
- limiter les pollutions : produits phytosanitaires, bâches plastiques… ;
- gérer les ressources naturelles : économie d’eau, gestion des déchets verts…
Enjeux culturels
- valoriser l’identité des paysages communaux ;
- mettre en valeur les sites patrimoniaux ;
- diversifier et transmettre le savoir faire du jardinier.
Enjeux sociaux
- améliorer le cadre de vie des habitants ;
- éduquer le grand public à l’environnement.